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Le bio : une offre de plus en plus technique

Après une conquête du marché entamée par une offre basique axée sur les soins essentiels du visage et du corps, les cosmétiques bios pénètrent aujourd’hui le marché de l’anti-âge.

Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, les produits bios se déclinaient surtout sur des cosmétiques simples : hydratants visage et corps, démaquillants, gels douche, pour l’essentiel de l’offre. Et alors qu’on pouvait s’interroger sur le devenir de ces produits, certes sans paraben, sans conservateur, sans …, mais parfois aussi sans efficacité, les marques nous montrent encore aujourd’hui qu’elles croient au bio. Pour cela, elles cherchent à le rendre plus technique.

Kibio (marque rachetée par Clarins), par exemple a lancé en Mars dernier  la crème intemporelle absolue, « Un concentré de jeunesse dans un absolu de crème ».

Mais c’est surtout le géant L’Oréal qui s’affirme le plus sur ce segment. Sanoflore, propose depuis Mars son Baume volupté fermeté, qui régénère la peau et redessine l’ovale du visage. Mixa a complété sa gamme bio avec Biovital, une gamme anti-âge composée d’un soin de jour, d’un soin de nuit et d’un soin contour des yeux. Enfin, Garnier se lance avec bio active, gamme bio qui propose deux produits anti-âge : un soin visage anti-rides fermeté et un soin yeux anti-rides mais aussi des produits plus classiques, un crème hydratante, un crème nourrissante, un lait démaquillant et 1 démaquillant yeux.

Alors oui, le bio est toujours au goût du jour. Mais ces nouveaux produits anti-âge vont-ils remplacer nos bonnes vieilles crèmes ? Et quelle est vraiment leur efficacité ? Le temps nous le dira !

Chères lectrices, si vous avez testé des produits anti-âge bio, faites nous part de vos impressions !

 

L’usine Sanoflore cédée à Fareva par L’Oréal

Crédit photo : Sanoflore

Le groupe L’Oréal, détenteur de Sanoflore annonçait fin septembre 2009 qu’il céderait cette année son usine Sanoflore, située dans la Drôme, à son sous-traitant Fareva, un groupe familial ardéchois de 5000 salariés ayant réalisé 723 millions d’euros de CA en 2009. L’activité de ce dernier ne repose pourtant pas sur les produits bios puisqu’elle est basée sur la formulation, la fabrication et le conditionnement de produits ménagers, industriels, cosmétiques, pharmaceutiques et alimentaires. Le rachat est effectif depuis le 1er Mars 2010 et pour l’occasion la filiale Fareva Bio, rassemblant les 60 salariés de l’usine Sanoflore a même été créée.

Sanoflore, rachetée en 2006 par L’Oréal reste sous le contrôle du géant mondial de la cosmétique, tout comme ses 18 salariés en charge de la R&D. Ainsi L’Oréal renforce sa volonté de se concentrer sur la recherche, le développement et la commercialisation en France et dans le monde des produits Sanoflore (cosmétiques bio, aromathérapie, phytothérapie labellisés Cosmébio par Ecocert).

Fareva  qui compte faire du site de Sanoflore son usine de référence pour l’ensemble de sa production bio, élargit ainsi son offre tant sur le plan des volumes de séries que des technologies qu’elle propose à ces clients. Bernard Fraisse son président précise : « « Nous renforçons notre crédibilité et notre force dans le domaine du bio où nous étions déjà présents mais pas dans les petites et moyennes séries et des technologies comme les tubes, flacons ou encore les sachets avec l’agrément Ecocert ». Le site de production pourrait même travailler pour d’autres clients en plus de la production réalisée pour L’Oréal [LSA  24 Septembre 2009].

Toutefois, ce rachat peut laisser perplexe : il est loin le temps où la cosmétique bio s’opposait à celle des grands groupes industriels, revendiquant leurs différences et réalisant de petites productions. Posséder une marque bio devient aujourd’hui un acte obligé pour un grand groupe cosmétique, offrant la possibilité de valoriser leur image. Que ce soit via le lancement d’une gamme bio (Mixa par exemple) ou un rachat (Clarins prenant part dans Kibio par exemple), tous les grands groupes cosmétiques se tournent vers le bio. Même les sous-traitants tels Fareva ajoutent à leur catalogue de telles productions. L’appartenance à un grand groupe permet aux marques bios de bénéficier de leurs moyens et connaissance en R&D, de leur force de communication et de leur savoir-faire commercial. Ainsi L’Oréal a permis à Sanoflore une internationalisation vers 12 pays. Mais nous ne pouvons pas nous empêcher de penser que le bio reste un moyen de parfaire une image d’entreprise responsable.

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